En 1836, la forge du Creusot, alors en faillite, est rachetée par Adolphe et Eugène Schneider, deux jeunes hommes d’affaires issus d’une famille lorraine. Le chemin de fer naissant offre au secteur de la métallurgie un potentiel de croissance certain. Grâces à leurs relations et leur sens des affaires, les frères Schneider vont savoir donner l’impulsion pour faire décoller leurs usines. Quatre générations de maîtres de forges vont ainsi se succéder jusqu’en 1960.
Quand Adolphe décède dans un accident en 1845, Eugène reprend seul les rênes de l’entreprise. À sa réussite dans les affaires, il ajoute une carrière politique au niveau local et national, devenant successivement conseiller général, député, ministre puis président du Corps législatif. Lui succède en 1875 son fils, Henri, suivi de son petit-fils, Eugène II, en 1898 et de son arrière-petit-fils, Charles, en 1942.